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Fanfictions d'une Potterhead
7 août 2016

Chapitre 6 – Dolores Ombrage… ou le début des ennuis

Le Professeur Ombrage les fit entrer et les élèves s’installèrent en silence.
- Bonjour, dit-elle, assise à son bureau, vêtue de sa robe rose affreuse.
Ayant retenue la leçon qu’elle leur avait faite lors du premier cours, les élèves se montrèrent dociles.
- Bonjour Professeur Ombrage, répondit la classe.
Ombrage émit un petit ricanement qui ne présageait rien de bon et tourna son regard vers Harry.
- Je pense, Monsieur Potter, que vous avez retenu la leçon pour cette fois, lança-t-elle. Néanmoins, vous terminer vos retenues comme prévu.
Harry se tassa sur sa chaise, tentant de se dissimuler derrière Hermione, qui se trouvait devant lui. Le crapaud rose se tourna ensuite vers Suzanne et Mélusine.
- Il me semble que je ne connais pas tout le monde dans cette classe, jugea-t-elle.
Elle se leva et alla se planter devant le pupitre des deux jeunes filles.
- Comment vous appelez-vous ? demanda-t-elle brusquement, les fixant de ses yeux de crapaud.
C’est Suzanne qui lui répondit :
- Suzanne Maren et Mélusine Haladren.
Ombrage les regarda fixement pendant quelques secondes avant de reprendre la parole.
- Pourriez-vous me dire, Mesdemoiselles, pourquoi vous n’étiez pas présente au cours précédent ? De plus, continua-t-elle, vous arrivez ici sans même vous excuser et sans même un mot d’excuse ! glapit-elle d’une voix aigue.
Les deux rouge et or se tendirent, méfiantes. Mélusine se mordit la lèvre inférieure avant  de répondre.
- Nous sommes vraiment navrée, Professeur Ombrage, mais le Professeur Dumbledore a voulu nous voir pour savoir si nous nous intégrions bien, expliqua la rouquine.
La sorcière vêtue de rose à face de crapaud haussa un sourcil. Elle ne la croyait absolument pas, cela se voyait.
- Hé bien vous viendrez m’expliquez tous cela ce soir, en retenue, Mesdemoiselles, asséna-t-elle en souriant. 18h dans mon bureau, en même temps que Monsieur Potter.
Elle regagna ensuite son bureau, émettant un petit rire de satisfaction qui ressemblait plutôt à un glapissement. Le temps qu’elle atteigne sa chaise, Suzanne s’était levé, furibonde.
- Pardonnez-moi, Professeur, s’exclama-t-elle en insistant ironiquement sur le mot d’un ton qui se voulait calme mais qui laissait entrevoir la colère, mais il me semble que cette retenue n’est absolument pas justifiée !
Ombrage fit rapidement volte face, s’avançant lentement vers la jeune fille d’un air menaçant. Les autres élèves frissonnèrent, inquiets de se qui allait se passer.
- Il me semble, Mademoiselle Maren, que vous n’avez pas votre mot à dire la dessus !
Dans la classe, les autres Gryffondors et les Serdaigles retenaient leurs souffles. Mélusine, elle, regardait son amie en levant les yeux au ciel, exaspérée. C’était à prévoir. Mais si sa continuait comme ça, la rouquine n’allait pas tarder à s’en mêler elle aussi.
- Au contraire, je crois que j’ai mon mot à dire ! Vous nous mettez une retenue uniquement parce que notre réponse ne vous convient pas !
-Je ne vous permets pas ! couina Ombrage.
Mélusine se leva à son tour, violement.
- Ho que si on va se permettre ! On a très bien compris se que le Ministère mijote ! Il met le nez dans les affaires de l’école ! clama-t-elle, en colère.
- On est pas stupide, on a très bien compris que Fudge veux prendre le contrôle de Poudlard ! Il ne croit pas au retour de Voldemort ! scanda Suzanne.
En entendant le nom, la même scène que le cours précédent se reproduisit. Lavande poussa un cri. Neville tomba de son siège. Ron eu une nouvelle fois un haut-le-corps.
- Nous, on croit Harry, continua la brune. On sait qu’il dit la vérité ! Mais Fudge est trop trouillard pour l’accepter ! Repousser l’inévitable n’amènera à rien ! On le sait nous, on peut vous assurez qu’Harry n’est pas un menteur ! Vous n’avez pas à nous manipuler en nous empêchant en plus de savoir comment nous défendre !
Ombrage restait sans voix devant elle, ouvrant et fermant la bouche. Elle ressemblait encore plus à un crapaud à cet instant. La classe restait toujours silencieuse et observait les deux filles et leur – déjà – si détesté professeur.
- Au dehors, c’est la guerre qui va nous attendre ! Voldemort rassemble ses anciennes troupes dans l’ombre ! Se n’est qu’une question de temps ! hurla Mélusine, hors d’elle. Se qu’elle pouvait haïr Ombrage. Toutes ses disparitions, se n’est pas un hasard ! Sa a déjà commencer ! Bientôt, plus personne ne sera en sécurité !
- C’est absolument faux, réussit à couiner Ombrage.
Mélusine lui lança un regard dédaigneux et froid.
 - Non, c’est la vérité ! Mais regardez les faits bon sang ! C’est évident ! Voldemort est revenu et Harry vous dit la vérité sur se qui s’est passé dans le labyrinthe le soir ou Cédric Diggory est mort ! Se n’était pas un accident, c’est Voldemort – enfin un de ses sous-fifres – qui l’a tué ! Fudge refuse de voir la vérité, se n’est qu’un incapable ! continua de crier Suzanne. Nous on le croit, on SAIT qu’il dit la vérité !
Ombrage retrouva alors sa voix et les fit taire d’un regard mauvais tandis qu’un sourire inquiétant naissait sur ses horribles lèvres.
- Je ne permettrai pas que des jeunes filles sorties soudainement de nulle part profèrent de tels mensonges dans cette école. Se que l’on vous a dit au sujet du retour d’un certain mage noir est totalement faux, annonça lentement la professeur de DCFM.  Pour vous punir de votre insolence envers moi-même, envers cette école qui a eu la bonté de vous y accueillir et envers notre cher Ministre, Mesdemoiselles, dit-elle en se tournant vers elles. J’enlève 200 points à la Maison Gryffondor. De plus, vous serez en retenue avec moi chaque soir pendant deux semaines.
Les deux filles restèrent silencieuses, même si Suzanne bouillonnait de rage. Ombrage retourna à son bureau et s’y assit, écrivant quelque chose sur un bout de parchemin.
- Approchez ! Vous allez vous rendre chez le Professeur McGonagall. Elle s’occupera de vous comme il convient, ordonna le crapaud rose. Vous lui donnerez ce mot sur lequel je lui décris votre effroyable conduite.
Elle leurs tandis un morceau de parchemin et les enjoignit à partir au plus vite. Alors qu’elles arrivaient à la porte de la salle, Suzanne se retourna en hurlant, alors que Mélusine la tirait au dehors :
- Vous verrez, vous verrez quand Voldemort s’infiltrera au Ministère, quand il en prendra possession ! Vous rigolez moins quand tous les nés-moldus seront emprisonnés à Azkaban sans aucune raison ! Les enlèvements, les disparitions, mais se n’est que le début ! Se n’est rien à coter de l’horreur qui vous attendra bientôt ! Vous verrez ! Vous verrez ! Elle eu un éclat de rire. Elle, elle savait tout se qui allait se passer. Pauvres fous ! lança-t-elle avant de se diriger hors de la salle. (NdlA : Non, je ne me suis pas du tout inspirée de Gandalf pour cette réplique, qu’est se qui peut bien vous faire croire ça ^_^)
Sur ces derniers mots, elle claqua la porte avec violence et sortit dans le couloir, ou Mélusine l’attendait.
- Par Merlin ! Vivement la création de l’A.D, marmonna Suzanne.
Derrière elles, on pouvait entre la voix d’Ombrage, qui avait – visiblement – rapidement reprit son cours comme si rien ne s’était passé, après un temps de silence dans la salle de DCFM.
- Bien, j’espère que vous avez tous bien révisé le chapitre 1 de votre manuel comme je vous l’avais demandé. Prenez du parchemin et une plume. Nous allons faire une interrogation. Elle sera, bien évidemment, au véritable niveau des B.U.S.E.S  afin que je me rende compte si vous êtes aptes à les obtenir ou non.
- Oui Professeur Ombrage, dirent-ils docilement.
Des bruissements se firent entendre. Les élèves devaient surement chercher de quoi écrire. Puis le silence se fit dans la salle.

Mélusine poussa un soupir et entraina son amie dans les couloirs, tenant le mot que le crapaud rose avait écrit pour McGonagall.
- Tu ne crois pas que tu y es allé un peu fort, demanda la rouquine. On ne devait pas se faire remarquer et toi tu fous tout en l’air seulement à cause de l’autre folle ! Non mais franchement, à quoi tu pensais Suzanne ?
Elle s’était arrêtée et fixait son amie, en colère.
- Arrête de t’énerver, toi aussi tu lui as crié après, répondit la brune.
Mélusine secoua la tête, pas calmée pour un sou.
- Peut être, mais moi j’ai su ne pas dépasser les limites. Maintenant, elle et tous les autres élèves vont se demander comment on peut savoir se qui va se passer dans l’avenir ! Ils vont se demander d’où l’on vient ! Ils risquent de découvrir notre secret ! Tu crois vraiment que j’ai envie que toute l’école nous pose des questions sur le futur ?
- J’suis sur que c’est pas un drame, ils on sûrement pas comprit. T’inquiète pas, lui dit Suzanne, qui s’était quelque peu calmée. Et puis, tant qu’on leur dit rien, ils ne sauront rien.
- Je pense au contraire qu’ils ont parfaitement compris, et Ombrage aussi ! On ne doit rien dévoiler et on doit être discrète ! T’en a trop dit, on risque d’avoir de gros ennuis maintenant ! s’énerva une fois de plus la rouquine.
La brune poussa un soupir en secouant la tête.
- J’ai presque rien dit, marmonna-telle presque pour elle-même. Écoute, tu veux qu’on fasse quoi, toi qui a toujours de bonnes idées pour nous sortir des ennuis ? rajouta-t-elle plus fort, de façon à se que la rouquine puisse la comprendre.
Mélusine leva les yeux au ciel, exaspérée.
- On a pas le choix, on va déjà aller voir McGonagall, puis on ira avertir Dumbledore. Il faut qu’il soit mis au courant. Ensuite… comme on ne pourra rien prévoir à l’avance, on prendra les choses comme elles viendront. Mais sérieusement, Suzanne, tu aurais pu te retenir de faire une scène devant Ombrage.
Son amie lui fit un clin d’œil et se remit à marcher en direction du bureau de leur Directrice de Maison. La rouquine lui emboita le pas.
- Tu me connais voyons, tu sais très bien que j’aurai finit par explosé devant elle à un moment ou à un autre…
- Oui, mais tout de même, ronchonna la plus sage des deux. Si au moins y avait pas eu les autres élèves…
La brune lui fit un sourire espiègle et Mélusine et Suzanne éclatèrent de rire. Elles s’éloignèrent ensuite, tournant le coin vers le bureau de McGonagall.
Si quelqu’un était passé non loin de ce couloir à  ce moment là, il aurait entendu deux jeunes filles riant aux éclats, malgré la scène qui venait d’avoir lieu dans la classe d’Ombrage, et malgré les ennuis que cela pourrait engendrer…

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7 août 2016

Chapitre 5 – Adaptation

- Haaaaa !!!
Crabbe et Goyle détalèrent en courant, se cachant le visage et les cheveux – qui semblaient avoir prit une magnifique couleur rouge et or - des mains. Des rires firent échos aux cris poussés par les deux goinfres. Les élèves de Gryffondor et de Serpentard de 5ème année étaient rassemblés devant la porte de la salle de Métamorphose. 
- Bien joué Suzanne ! lança Fred Weasley, complètement mort de rire.
La jeune brune rougit discrètement sous le compliment, qui n’était tout de même pas rien de la part des meilleurs farceurs de l’école depuis les Maraudeurs. Elle jeta un regard aux jumeaux, qui tentaient de calmer leur hilarité.
- Vous n’allez pas être en retard en cours ? demanda soudainement Hermione aux deux rouquins.
La phrase les fit se stopper net.
- Par Merlin, c’est vrai ! Rogue va nous avada kedavriser ! s’écria George.
Les jumeaux partirent en courant sous les éclats de rire des Gryffondors, tandis que les Serpentards restaient de marbre. Suzanne fut alors entourée par Harry, Ron et Mélusine.
- Comment vous avez fait pour les avoir ? demanda Ron.
La brune esquissa un sourire.
- C’était trop facile. On a piégé des gâteaux avec une potion que les jumeaux ont inventés et on les a laissés en lévitation juste sous leurs nez ! Ils sont tellement bêtes qu’ils ne se sont pas posé de questions !
- Ha ouais, pas mal ! commenta Harry.
- Comme nous on avait fait il y a trois ans ! s’exclama Ron.
Un livre s’abattit brusquement sur la tête du rouquin.
- La ferme Ronald ! lui ordonna Hermione.
- Aie ! protesta-t-il. T’a tapé vachement fort Mione !
- C’était le but Ronald. Surveille tes paroles.
Il alla s’appuyer contre un mur, suivit d’Harry. Suzanne échangea un regard avec Mélusine en souriant, se remémorant brièvement ce passage de la deuxième année du trio d’or.
- On est déjà au courant, mon cher Ron, murmura Mélusine à son amie en lui faisant un clin d’œil. Heureusement, personne ne l’entendit. McGonagall arriva à ce moment là et les fit entrer. Les Gryffondors se placèrent d’un coté de la salle, les Serpentards de l’autre. Malefoy lança un regard noir à Harry. Il prévoyait sûrement de se venger des jumeaux et de Suzanne.

Le cours se déroula sans problème. Les élèves avaient du métamorphoser une pomme de pin en une boule de crystal. Seule Hermione avait réussi à en faire une satisfaisante. Celle de Neville continuait à avoir de nombreux piquants et celle de Seamus avait littéralement explosée. Du coté des Serpentard, ceux-ci faisaient clairement la tête et Malefoy leurs lançait toujours des regards noirs.
Mais Pansy Parkinson ne s’était pas tenue tranquille. Elle avait changée une plume en aiguille et, d’un Wingardium Leviosa plus ou moins réussi, elle s’était amusée à détruire la boule de crystal que Ron avait laborieusement réussi à transformé en une sorte de ballon gonflable – qui était au moins de la bonne taille. Les Serpentards avaient ricané quand l’aiguille s’était enfoncée dans le ballon de Ron, l’obligeant à devoir recommencer précipitamment s’il ne voulait pas se faire prendre des points en moins de la part de McGonagall.

A la fin du cours, le petit groupe de Gryffondors  -  composé d’Harry, Hermione, Ron, Suzanne et Mélusine  -  sortit de la salle de classe. Ils ignorèrent superbement les Serpentards, qui trainaient derrière eux une Pansy Parkinson toujours hilare du tour qu’elle venait de jouer à Ron. Le groupe de rouge et or prit la direction de la Grande Salle pour le déjeuner, ou ils rejoignirent les jumeaux Weasley. Crabbe et Goyle avaient désertés la table des Serpentards et devaient sûrement se trouver à l’infirmerie.
-Alors, que vous a fait Rogue ? demanda Harry en s’installant à la table des Gryffondors.
Le reste du groupe sourirent à l’unisson.
- Il nous a mis en retenue ce soir après le dîner, soupira Fred. On va encore passer la soirée à récuré des chaudrons malodorants ! râla-t-il.
- Vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous, leur fit remarquer Hermione en se servant. Vous n’aviez qu’à ne pas être en retard !
Les deux rouquins échangèrent un regard. Cela ne les arrêteraient pas le moins du monde.
- Pardon, Ô Sainte Hermione ! lança George, complètement hilare.
- Désormais, nous t’honorerons de notre écoute légendaire… continua Fred, tout aussi mort de rire.
- Afin de ne plus nous retrouver… en retenue avec la chauve souris des cachots, termina son jumeau en riant toujours autant.
Hermione leva les yeux au ciel d’exaspération, les ignorants royalement.
- Pensez un peu à grandir les garçons, les tança-t-elle. En tout cas, vous n’avez pas intérêt à recommencer à tester vos stupides bonbons sur les premières années !
Les deux jumeaux se remirent à rire sans prêter le moins du monde attention à se que la préfète venait de dire, tandis que Mélusine et Suzanne se servaient dans les plats disposés sur la table.
- Au fait, ou est Ginny, demanda le Survivant en remarquant l’absence de la sœur de Ron.
Hermione se tourna vers lui, tout en essayant d’ignorer les ricanements complètement puérils des jumeaux Weasley.
- Elle m’a dit qu’elle avait cours avec Binns. Tu sais bien qu’il lâche toujours les élèves en retard. On la verra ce soir, lui répondit-elle.
Harry lui fit un signe de tête et partit dans une discussion avec Ron sur les sélections du nouveau gardien de l’équipe de Quidditch de Gryffondor qui avait lieu vendredi, mais auquel il ne pourrait pas assisté à cause de la retenue d’Ombrage.
- On a quoi comme cours après, demanda Suzanne. Avec quel Maison ?
- On est avec les Serdaigles… et on  a Défense Contre les Forces du Mal, répondit Mélusine en soupirant.
- Hein ?! T’es pas sérieuse ?
- Je crains que si, malheureusement, affirma la rouquine en secouant la tête d’un air désolé.
- Pitié ! J’veux pas avoir le crapaud rose juste après le déjeuner ! se désola la brune.
Les deux filles échangèrent des regards déprimés, l’air maussade. Elles reçurent alors quelques miettes de pain dans les cheveux.
- Hééé ! s’exclamèrent-elles de concert.
A coter d’elles, Fred et George étaient mort de rire, pour la énième fois depuis le début du déjeuner.
- Vous devriez voir vos têtes, dirent-ils entre deux éclats de rire. Pas la peine de déprimer pour un simple cours avec Ombrage, enchainèrent-ils.
Elles échangèrent un regard désespéré en regardant les jumeaux et terminèrent de manger.
- On vous rejoint devant la salle, prévint Suzanne en fixant le trio d’or.
Elles sortirent ensuite de la Grande Salle rapidement, se glissant dans une classe vide pour discuter.
- Il va falloir être très prudente avec Ombrage, lança Mélusine.
- Tu connais ce vieux crapaud, elle ne manquera pas de nous trouver étrange, elle ne nous connaît pas, elle va trouver ça bizarre qu’on arrive soi disant de Beauxbâton sans qu’elle est été au courant par Fudge… Si on était réellement venue de Beauxbâton, le Ministère aurait forcément été au courant…  Ombrage va nous en faire baver ! s’exclama Suzanne.
- Surtout qu’on a évité le premier cours avec elle grâce à l’autre citronné ! remarqua son amie.
La brune poussa un soupir en secouant la tête, ses longs cheveux suivant doucement le mouvement.
- J’sais pas pourquoi, je sens qu’elle va trouver une excuse pour nous mettre en retenue avec elle, marmonna Suzanne. J’ai pas franchement envie d’avoir une phrase écrite dans la peau !
- Moi non plus… surtout que si on ne va pas à sa retenue -  si elle nous en donne une -  on payera quand elle aura pris la direction de Poudlard…
La brunette ramassa son sac qu’elle avait posé au sol et le passa en bandoulière.
- Allez viens, on va être en retard. On verra bien se qui se passera une fois qu’on y sera !
Les deux filles sortirent de la classe, se dirigeant vers la salle de DCFM.
- A ton avis, elle a remis la salle et son bureau en ordre, murmura Mélusine.
Suzanne esquissa un sourire.
- La salle oui, les autres nous l’ont assuré, mais le bureau, j’en doute…
Elles échangèrent un sourire et se retinrent de rire en arrivant devant la classe qui avait vu défilé bon nombre de professeurs tous plus différents les uns que les autres en seulement cinq ans.

7 août 2016

Trois ans de liberté...

Cette OS a été écrite pour le Concours Fanfictions Harry Potter de Short Editons 2016 et avait été sélectionnée pour la finale.

Un choc. Violent.


Quelque part au milieu de l'océan

Un gros chien noir terriblement maigre se trouvait roulé en boule dans une cellule faite de murs ternes. Pas de fenêtre  ni la moindre lumière hormis un trou assez large pour permettre à une porte en bois, surmontée d’une petite grille, de tenir debout. L’animal avait les yeux clos, comme s’il dormait.
A ses pattes, à quelques longueurs de queue de chien, se trouvait un vieux numéro de la Gazette du Sorcier. La première page était froissée par endroit, comme si des mains l’avaient serrée avec trop de force. Dessus, on pouvait voir la photo d’une famille nombreuse devant des pyramides, saluant l’objectif. Le plus jeune avait un rat miteux sur l’épaule.
La porte de la cellule s’ouvrit dans un bruit sourd, laissant entrer une forme noire à capuche : un Détraqueur. L’air se fit aussitôt beaucoup plus froid et la créature laissa tomber sur le sol une maigre assiette d’une nourriture insipide. Le chien releva rapidement la tête, ne dormant pas le moins du monde, se glissant à coté de la chose pour se faufiler à l’extérieur de la cellule.
Les Détraqueurs étaient des êtres qui absorbaient l’âme des prisonniers d’un baiser. Ils rendaient l’atmosphère autour d’eux aussi froide que le plus glacial des hivers et ôtaient toute pensée heureuse des esprits. Ceux-ci, à la longue, devenaient fous en ressassant leurs plus noires pensées. Les Détraqueurs étaient aveugles et ne percevaient la présence des détenus dont ils avaient la garde qu’en sentant leurs émotions. De ce fait, ils ne ressentaient pas les émotions de l’animal comme étant humaines et en déduisaient que celui-ci devenait fou.
La créature ressortit de la cellule sans remarquer l’absence du captif et referma la porte. Sur celle-ci, juste en dessous de la petite grille, se trouvait un écriteau cloué sans soin sur lequel on pouvait lire : « Black ».
Le gros chien noir déambula dans les couloirs sombres. Dans les cellules de chaque coté, des hurlements retentissaient, des hurlements à glacer le sang… Descendant les étages, se glissant dans les moindres coins d’ombre, l’animal se faufila jusqu’à l’entrée de la bâtisse. Il n’y avait personne. L’ouverture donnait directement sur une île rocailleuse en plein milieu de l’océan. C’est tout juste si l’on pouvait apercevoir la côte au loin dans la brume épaisse. Les flots étaient mouvementés et les nuages dans le ciel n’étaient pas de bon augure.
L’animal se jeta sans hésiter dans l’océan agité et commença à nager. Après un très long moment à avancer dans l’eau froide et sous la pluie, qui s’était mise à tomber pour ne rien arranger, il arriva sur la berge, qui n’était qu’une toute petite plage de sable avec de hautes falaises tout autour. Il sortit de l’eau, se secouant vigoureusement.
Puis son corps se transforma lentement. Il s’allongea, ses pattes se transformèrent en membres humains, sa fourrure devint guenilles, sa truffe se changea en nez… Quelques secondes après, à la place du gros chien noir, se trouvait un homme maigre, au visage émacié, n’ayant que la peau sur les os. Ses cheveux châtain foncé, mi-longs, sales, retombaient négligemment sur ses épaules, ses guenilles dépareillées lui collaient au corps, il était pieds nus.
L’homme remonta lentement un très petit chemin qui permettait d’accéder à la plage. Une fois en haut de la falaise, il reprit son apparence de gros chien noir et s’éloigna. Derrière lui, les vagues se heurtaient avec violence sur la falaise, recouvrant peu à peu la plage, comme pour ne laisser aucune trace du passage de l'être humain.

La sensation de chuter. Lentement.
La surprise. La peur.
La vision qui faiblit.


Ruelle sombre, Pré-au-Lard

Les fumées d'une petite cité emplie de magie montaient dans le ciel, se noyant peu à peu à la brume des nuages. Pré-au-Lard, seul village entièrement habité par des sorciers dans tout le Royaume-Uni. La nuit tombait sur le petit bourg. Au détour d'une rue sombre et inquiétante, un coup de vent fit voleter la première page de la Gazette du Sorcier. La feuille du journal montait et redescendait au gré du souffle du vent, traînant parfois sur le sol. Au bout de la rue surgit soudain un gros chien noir. Il bondit dans les airs et attrapa la feuille au vol, la serrant dans sa mâchoire avec force. Il se dirigea en trottinant vers une poubelle située non loin et la renversa d'un vif coup de tête. Fouillant les détritus tombés au sol de ses pattes avant, il tira à l'écart de nouvelles feuilles de journal. Sur le haut du papier, on pouvait voir que celui-ci datait du jour même. Sur la couverture de la Gazette du Sorcier que le chien tenait serré entre ses dents, on pouvait voir une photo, toujours la même depuis plusieurs mois. Un homme hurlant comme un fou, un nom, deux inscriptions : « Recherché » et « Dangereux ! ».
Le chien rassembla les feuilles qu'il avait fait tomber de la poubelle, les prit dans sa gueule et s'éloigna dans la ruelle sombre en trottinant. Il marcha pendant un long moment. La neige de l'hiver serait bientôt là. Il arriva devant une maison en bois à l'aspect extérieur délabré. Il emprunta le chemin menant vers l'entrée. Les environs de la bâtisse étaient entourés de barbelés, comme pour dissuader les intrus.
Le chien pénétra à l'intérieur et déposa les journaux dans une pièce vide. Au sol, se trouvait un petit morceau de papier, avec plusieurs mots écrits à la suite d'une écriture tremblante. Des mots de passe. Des mots de passe de Gryffondor…

Les bruits qui se taisent peu à peu.
La vision qui rétrécit.


Cabane Hurlante, Pré-au-Lard

Le chien donna un coup de patte rageur dans le bois pourri de la cabane. L'excursion dans le château n'avait été qu'un échec ! La Grosse Dame n'avait pas voulu le laisser passer alors qu'il disposait de tous les mots de passe de la semaine, ramenés par un drôle de chat roux qui semblait avoir du sang de Nifleur dans ses veines. Cela lui avait pris du temps, mais le gros chien noir avait réussi à gagner la confiance de ce chat qui semblait se rendre compte qu'il n'était pas réellement un chien. Tout comme il semblait se rendre compte que ce sale rat miteux n'en était pas vraiment un !
Le gros chien renifla et s'assit sur le sol, reprenant forme humaine après avoir humé l'air pour vérifier qu'il était seul… au cas où. Son expédition n'avait pas vraiment été vaine, finalement. En s’aventurant sur le terrain de Quidditch, il avait pu voir son filleul jouer... comme son père, pensa l'homme, avant de se saisir des journaux en soupirant.

Le silence. Total.
La peur grandissante.
La vision amoindrie.


Quelque part dans le Royaume-Uni

Buck gratta le sol d’un de ses sabots. A côté de lui, un homme châtain dont les cheveux ondulés lui tombaient sur les épaules était assis par terre, le visage levé vers le ciel, souriant. Il s’était enfui de Poudlard sur le dos de l’hippogriffe, échappant de justesse aux Détraqueurs. Et tout ça à cause de Servilus ! pesta-t-il intérieurement.
Mais au moins, Harry ne le croyait plus coupable de l’ignominie dont on l’accusait. Et il avait retrouvé Rémus ! Il avait retrouvé son meilleur ami, un des Maraudeurs ! Il sourit en repensant au loup-garou… Rémus… Te revoir après douze ans…, songea-t-il, l’hippogriffe se couchant non loin.

Un battement d’ailes lui fit tourner la tête. Une chouette blanche comme la neige se dirigeait vers lui. Dans son bec, elle transportait une lettre. Avec grâce, elle se posa à ses pieds, repliant ses ailes dans un même mouvement. Il se saisit de la lettre tandis que l’oiseau claquait du bec. Une fois sa livraison faite, celle-ci reprit son envol, envoyant voleter des particules de poussière autour d’elle.
L’homme déplia lentement la lettre et regarda le nom de l’expéditeur. Harry. Il sourit, amusé que son filleul lui écrive déjà, et il se plongea dans la lecture de la missive. Quand il eut fini, il chercha de quoi écrire dans la clairière de la forêt dans laquelle il se trouvait. Il se saisit d’une feuille d’arbre, tailla un bout de bois avec le couteau qu’il avait dans sa botte en guise de plume et se servit du sang d’un animal, qu’il avait tué pour se nourrir sous sa forme de chien, comme de l’encre. Une fois la réponse écrite, il chercha un oiseau qui serait capable de faire office de messager. Après un moment à arpenter une petite partie de la forêt sous sa forme d’animal, il débusqua un minuscule hibou. En aboyant, il lui proposa de porter le message. Le minuscule animal, trop content de faire office de hibou postal, accepta, voletant rapidement autour de l’homme tandis que celui-ci reprenait sa forme humaine. Il donna la lettre au petit oiseau et lui indiqua l’endroit où il devait livrer la missive. Celui-ci s’éloigna dans le ciel tout excité, non sans avoir claqué du bec pour signifier qu’il avait compris sa mission.
L’homme revint vers l’hippogriffe et, après l’avoir salué comme il se doit, monta sur son dos. L’animal prit son envol à son tour, bien reposé, et s’éloigna dans les airs, emportant son cavalier. Celui-ci comptait s’éloigner de Poudlard le temps que l’effervescence qui y régnait se soit calmée. L’hippogriffe survola la forêt avant de filer dans le ciel, emmenant l’homme accroché à lui.

Le plafond. Flou.
La vision troublée.
La sensation de quelque chose derrière sa tête.


12, Square Grimmauld, Londres

- Ô ma pauvre maîtresse, si vous voyiez cela ! Des traîtres à leur sang, un loup-garou, des sangs de bourbe qui viennent souiller le sol de la Noble et Ancienne Maison des Black !
Un vieil elfe de maison émettait cette litanie, nettoyant de plusieurs coups de plumeau le portrait ancien d’une vieille dame. Les deux pans d’un rideau étaient rabattus de part et d’autre du tableau pour empêcher la « pauvre maîtresse » de beugler à l’infamie et aux sangs de bourbes !
Dans le salon de la « noble » maison des Black, allongé sur l’un des deux canapés miteux de la pièce, un homme aux cheveux ondulés lui arrivant à l’épaule. Il avait la tête rejetée en arrière sur l’accoudoir, une bouteille de Whisky Pur Feu à moitié pleine à la main. Une autre bouteille vide était posée au sol, tandis qu’une dernière attendait sur la table que le propriétaire de la demeure veuille bien la boire.
La porte de la pièce s’ouvrit en grand sur un homme aux courts cheveux châtains parsemés de mèches grises, portant de vieux vêtements rapiécés. Il s'avança jusqu'à la table, jetant un coup d’œil à la bouteille pleine. Puis son regard se concentra sur la personne allongée sur le canapé. Il récupéra celle qui était vide sur le sol et arracha la seconde à moitié pleine de la main du propriétaire des lieux. Celui-ci grogna mais ne bougea pas. L'homme alla déposer les bouteilles sur la table et se posta face à la personne se trouvant sur le canapé.
- Patmol, appela-t-il. Patmol, réveille-toi !
- Qu'es qu'y a Lunard ? demanda l'homme allongé en se redressant.
- Tu t'es encore enfilé plusieurs bouteilles, soupira ledit Lunard. Tu sais pourtant que Molly t'a fortement conseillé d’arrêter d'en boire…
- Grmph, grommela-t-il. M'en fous! J'supporte plus cette maudite baraque ! J’sers à rien ici, chui inutile à l'Ordre !
- Patmol…
Lunard secoua la tête, agacé par son ami. Douze ans à Azkaban ne l’avaient pas changé, il était toujours autant borné quand il avait une idée en tête. Après tout, pourquoi changer les vieilles habitudes ?
- Patmol… reprit-t-il. Tu es toujours recherché par les Aurors, il ne faut surtout pas que tu mettes le nez dehors, tu le sais très bien.
- Même sous ma forme de Sniffle ? demanda l'intéressé avec une faible lueur d'espoir dans le regard.
Lunard poussa un nouveau soupir. Son ami ne voulait vraiment pas comprendre que c’était pour sa sécurité.
- Non Patmol ! asséna-t-il d'un air désolé. Et le fait que ta maison serve de quartier général à l'Ordre nous est très utile.
- Umf ! souffla son ami. Si ct'e vieille baraque pourrie de magie noire peut servir à quelque chose ! C'est bien la seule chose qu'elle peut faire. J’sers à rien enfermé entre ces murs… J'serais bien plus utile à l'Ordre si j'pouvais faire une mission !
Lunard leva les yeux au ciel. Impossible de le raisonner quand il était de cette humeur-là. Surtout après s’être enfilé une bouteille et demie de Whisky Pur Feu ! L'homme se leva pour aller déposer les trois bouteilles dans la cuisine. Avant de sortir de la pièce, il jeta un dernier coup d’œil à son ami. Celui-ci s'était rallongé sur le canapé, dans la même position qu'auparavant, une main devant les yeux. Lunard le regarda un moment fixement. Molly se rendrait bien compte qu'une bouteille au moins de Whisky Pur Feu se serait volatilisée et elle devinerait rapidement l'auteur de leur disparition. Et elle serait furieuse !
- J'espère que Molly réussira à te raisonner avec plus de facilité que moi, murmura Lunard pour que lui seul entende. Moi, je n'y arrive plus… Tu ne m’écoutes même plus… Tu n’as jamais supporté cette maison qui nous est pourtant d'un grand secours… Patmol… Ces douze ans à Azkaban t'ont fait plus de mal que tu ne le laisses réellement paraître…
Lunard le regarda encore une dernière fois et quitta la pièce, les bouteilles à la main. A l'étage de la demeure, l'elfe de maison maugréait toujours contre le maître des lieux en s'adressant au tableau caché par le rideau. Habilement, tout en feignant d’épousseter le cadran, il tira sur la cordelette qui permettait de l'ouvrir. Aussitôt, la voix stridente de Walburga Black résonna dans toute la maison, lançant des obscénités autant qu'elle le pouvait. L'elfe de maison replaça ensuite le tissu correctement et s'éloigna comme si ne rien n'était…

Rien d’autre qu’une vive lumière.
La sensation de quelque chose autour de lui, l’enveloppant.


Salle du Département des Mystères, Ministère de la Magie

Les sorts fusaient de partout. L'Ordre, prévenu par Rogue, s'était précipité au Département des Mystères pour retrouver au plus vite Harry Potter. Se rendre au Ministère de la Magie tout seul ! Et dans un piège tendu par des Mangemorts et Voldemort de surcroît ! Ils étaient complètement insensés ! Bellatrix envoya rouler Tonks, sa chère nièce, sur les marches avec violence. Elle se dirigea ensuite vers son cousin, ce sale traître à son sang qui avait été rayé de l'arbre généalogique. Ricanant d'un air de démente, elle se délectait d'avance du sort qu'elle allait faire subir à son cousin. Harry tenta de s'interposer pour protéger son parrain, mais celui-ci le repoussa. C'était entre Bellatrix et lui, et tous les deux le savaient bien !
La Mangemorte, tel une folle, se positionna face à son cousin, un sourire de damnée collé aux lèvres. Celui-ci soutint son regard, baguette en main, alors qu’un Mangemort annonçait à grands cris l’arrivée de Dumbledore. Un jet de lumière rouge émergea de la baguette de la Mangemorte. Son cousin se baissa pour l’éviter en criant, sa voix résonnant dans la salle :
- Allons, tu peux faire mieux que ça !
Un second jet de lumière rouge le frappa en pleine poitrine, sous les ricanements hystériques de Bellatrix…

Et soudain, le noir. Une sensation de froid qui l'envahit peu à peu. L’impression de devenir quelque chose d'autre, même pour un Animagus.

Quelques secondes après le choc mortel

La surprise se peignit sur le visage du cousin de la folle, ses yeux s’agrandirent sous le choc alors que son rire moqueur n’avait pas tout à fait disparu de ses lèvres. En l’espace de quelques instants, il revit ses trois ans de liberté depuis son évasion de la prison des sorciers.
Son évasion. Sa traversée du Royaume-Uni. Ses sorties dans Pré-au-Lard sous sa forme animagus. Sa planque dans la Cabane Hurlante. Son escapade loupée dans le château. Le match de Quidditch durant lequel il avait vu Harry jouer pour la première fois. Les retrouvailles dans la Cabane avec Rémus, là où Harry avait compris qu’il n’était pas tel qu’on le dépeignait dans les journaux. Sa fuite sur le dos de Buck, l’hippogriffe. Les lettres de son filleul. Son retour forcé dans la maison des Black. L’interdiction de sortir. Les soirées à boire du Whisky Pur Feu allongé sur le vieux canapé miteux de la baraque. Les discussions avec Rémus, avec Harry, avec les autres membres de l’Ordre, Servilus mis à part.
Il revoyait ses trois ans de maigre liberté… La surprise était toujours affichée sur son visage, mêlée à de la peur. Lentement, sous le contrecoup du sort, il tomba en arrière, comme au ralenti, comme si la scène s’était arrêtée d’elle-même. On n’entendait que le ricanement fou de Bellatrix qui venait trouer ce silence.
Son corps passa à travers le voile, avec une extrême lenteur, celui-ci se refermant derrière lui. Un cri strident tinté de joie retentit alors dans la vaste salle dans laquelle se trouvait l’arche au travers de laquelle il était tombé, ramenant tout le monde à la réalité :
- J’ai tué Sirius Black ! Hihahahaha ! J’ai tué Sirius Black ! hurla Bellatrix comme une chanson sordide, répétant telle une litanie, inlassablement, le fruit de son exaltation.

Puis plus rien.

Quelques heures après le drame, Salle du Département des Mystères, Ministère de la Magie

Trois ans de maigre liberté. C’était tout ce qu’il avait vécu. Trois petites années. Le troisième membre des Maraudeurs, le tombeur de Poudlard, blagueur et fidèle ami, n’était plus. Son nom, même plusieurs heures après le drame, résonnait encore, toujours présent, dans la vaste salle, dans les pensées, dans les cœurs.

Sirius

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