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Fanfictions d'une Potterhead
7 août 2016

Chapitre 6 – Dolores Ombrage… ou le début des ennuis

Le Professeur Ombrage les fit entrer et les élèves s’installèrent en silence.
- Bonjour, dit-elle, assise à son bureau, vêtue de sa robe rose affreuse.
Ayant retenue la leçon qu’elle leur avait faite lors du premier cours, les élèves se montrèrent dociles.
- Bonjour Professeur Ombrage, répondit la classe.
Ombrage émit un petit ricanement qui ne présageait rien de bon et tourna son regard vers Harry.
- Je pense, Monsieur Potter, que vous avez retenu la leçon pour cette fois, lança-t-elle. Néanmoins, vous terminer vos retenues comme prévu.
Harry se tassa sur sa chaise, tentant de se dissimuler derrière Hermione, qui se trouvait devant lui. Le crapaud rose se tourna ensuite vers Suzanne et Mélusine.
- Il me semble que je ne connais pas tout le monde dans cette classe, jugea-t-elle.
Elle se leva et alla se planter devant le pupitre des deux jeunes filles.
- Comment vous appelez-vous ? demanda-t-elle brusquement, les fixant de ses yeux de crapaud.
C’est Suzanne qui lui répondit :
- Suzanne Maren et Mélusine Haladren.
Ombrage les regarda fixement pendant quelques secondes avant de reprendre la parole.
- Pourriez-vous me dire, Mesdemoiselles, pourquoi vous n’étiez pas présente au cours précédent ? De plus, continua-t-elle, vous arrivez ici sans même vous excuser et sans même un mot d’excuse ! glapit-elle d’une voix aigue.
Les deux rouge et or se tendirent, méfiantes. Mélusine se mordit la lèvre inférieure avant  de répondre.
- Nous sommes vraiment navrée, Professeur Ombrage, mais le Professeur Dumbledore a voulu nous voir pour savoir si nous nous intégrions bien, expliqua la rouquine.
La sorcière vêtue de rose à face de crapaud haussa un sourcil. Elle ne la croyait absolument pas, cela se voyait.
- Hé bien vous viendrez m’expliquez tous cela ce soir, en retenue, Mesdemoiselles, asséna-t-elle en souriant. 18h dans mon bureau, en même temps que Monsieur Potter.
Elle regagna ensuite son bureau, émettant un petit rire de satisfaction qui ressemblait plutôt à un glapissement. Le temps qu’elle atteigne sa chaise, Suzanne s’était levé, furibonde.
- Pardonnez-moi, Professeur, s’exclama-t-elle en insistant ironiquement sur le mot d’un ton qui se voulait calme mais qui laissait entrevoir la colère, mais il me semble que cette retenue n’est absolument pas justifiée !
Ombrage fit rapidement volte face, s’avançant lentement vers la jeune fille d’un air menaçant. Les autres élèves frissonnèrent, inquiets de se qui allait se passer.
- Il me semble, Mademoiselle Maren, que vous n’avez pas votre mot à dire la dessus !
Dans la classe, les autres Gryffondors et les Serdaigles retenaient leurs souffles. Mélusine, elle, regardait son amie en levant les yeux au ciel, exaspérée. C’était à prévoir. Mais si sa continuait comme ça, la rouquine n’allait pas tarder à s’en mêler elle aussi.
- Au contraire, je crois que j’ai mon mot à dire ! Vous nous mettez une retenue uniquement parce que notre réponse ne vous convient pas !
-Je ne vous permets pas ! couina Ombrage.
Mélusine se leva à son tour, violement.
- Ho que si on va se permettre ! On a très bien compris se que le Ministère mijote ! Il met le nez dans les affaires de l’école ! clama-t-elle, en colère.
- On est pas stupide, on a très bien compris que Fudge veux prendre le contrôle de Poudlard ! Il ne croit pas au retour de Voldemort ! scanda Suzanne.
En entendant le nom, la même scène que le cours précédent se reproduisit. Lavande poussa un cri. Neville tomba de son siège. Ron eu une nouvelle fois un haut-le-corps.
- Nous, on croit Harry, continua la brune. On sait qu’il dit la vérité ! Mais Fudge est trop trouillard pour l’accepter ! Repousser l’inévitable n’amènera à rien ! On le sait nous, on peut vous assurez qu’Harry n’est pas un menteur ! Vous n’avez pas à nous manipuler en nous empêchant en plus de savoir comment nous défendre !
Ombrage restait sans voix devant elle, ouvrant et fermant la bouche. Elle ressemblait encore plus à un crapaud à cet instant. La classe restait toujours silencieuse et observait les deux filles et leur – déjà – si détesté professeur.
- Au dehors, c’est la guerre qui va nous attendre ! Voldemort rassemble ses anciennes troupes dans l’ombre ! Se n’est qu’une question de temps ! hurla Mélusine, hors d’elle. Se qu’elle pouvait haïr Ombrage. Toutes ses disparitions, se n’est pas un hasard ! Sa a déjà commencer ! Bientôt, plus personne ne sera en sécurité !
- C’est absolument faux, réussit à couiner Ombrage.
Mélusine lui lança un regard dédaigneux et froid.
 - Non, c’est la vérité ! Mais regardez les faits bon sang ! C’est évident ! Voldemort est revenu et Harry vous dit la vérité sur se qui s’est passé dans le labyrinthe le soir ou Cédric Diggory est mort ! Se n’était pas un accident, c’est Voldemort – enfin un de ses sous-fifres – qui l’a tué ! Fudge refuse de voir la vérité, se n’est qu’un incapable ! continua de crier Suzanne. Nous on le croit, on SAIT qu’il dit la vérité !
Ombrage retrouva alors sa voix et les fit taire d’un regard mauvais tandis qu’un sourire inquiétant naissait sur ses horribles lèvres.
- Je ne permettrai pas que des jeunes filles sorties soudainement de nulle part profèrent de tels mensonges dans cette école. Se que l’on vous a dit au sujet du retour d’un certain mage noir est totalement faux, annonça lentement la professeur de DCFM.  Pour vous punir de votre insolence envers moi-même, envers cette école qui a eu la bonté de vous y accueillir et envers notre cher Ministre, Mesdemoiselles, dit-elle en se tournant vers elles. J’enlève 200 points à la Maison Gryffondor. De plus, vous serez en retenue avec moi chaque soir pendant deux semaines.
Les deux filles restèrent silencieuses, même si Suzanne bouillonnait de rage. Ombrage retourna à son bureau et s’y assit, écrivant quelque chose sur un bout de parchemin.
- Approchez ! Vous allez vous rendre chez le Professeur McGonagall. Elle s’occupera de vous comme il convient, ordonna le crapaud rose. Vous lui donnerez ce mot sur lequel je lui décris votre effroyable conduite.
Elle leurs tandis un morceau de parchemin et les enjoignit à partir au plus vite. Alors qu’elles arrivaient à la porte de la salle, Suzanne se retourna en hurlant, alors que Mélusine la tirait au dehors :
- Vous verrez, vous verrez quand Voldemort s’infiltrera au Ministère, quand il en prendra possession ! Vous rigolez moins quand tous les nés-moldus seront emprisonnés à Azkaban sans aucune raison ! Les enlèvements, les disparitions, mais se n’est que le début ! Se n’est rien à coter de l’horreur qui vous attendra bientôt ! Vous verrez ! Vous verrez ! Elle eu un éclat de rire. Elle, elle savait tout se qui allait se passer. Pauvres fous ! lança-t-elle avant de se diriger hors de la salle. (NdlA : Non, je ne me suis pas du tout inspirée de Gandalf pour cette réplique, qu’est se qui peut bien vous faire croire ça ^_^)
Sur ces derniers mots, elle claqua la porte avec violence et sortit dans le couloir, ou Mélusine l’attendait.
- Par Merlin ! Vivement la création de l’A.D, marmonna Suzanne.
Derrière elles, on pouvait entre la voix d’Ombrage, qui avait – visiblement – rapidement reprit son cours comme si rien ne s’était passé, après un temps de silence dans la salle de DCFM.
- Bien, j’espère que vous avez tous bien révisé le chapitre 1 de votre manuel comme je vous l’avais demandé. Prenez du parchemin et une plume. Nous allons faire une interrogation. Elle sera, bien évidemment, au véritable niveau des B.U.S.E.S  afin que je me rende compte si vous êtes aptes à les obtenir ou non.
- Oui Professeur Ombrage, dirent-ils docilement.
Des bruissements se firent entendre. Les élèves devaient surement chercher de quoi écrire. Puis le silence se fit dans la salle.

Mélusine poussa un soupir et entraina son amie dans les couloirs, tenant le mot que le crapaud rose avait écrit pour McGonagall.
- Tu ne crois pas que tu y es allé un peu fort, demanda la rouquine. On ne devait pas se faire remarquer et toi tu fous tout en l’air seulement à cause de l’autre folle ! Non mais franchement, à quoi tu pensais Suzanne ?
Elle s’était arrêtée et fixait son amie, en colère.
- Arrête de t’énerver, toi aussi tu lui as crié après, répondit la brune.
Mélusine secoua la tête, pas calmée pour un sou.
- Peut être, mais moi j’ai su ne pas dépasser les limites. Maintenant, elle et tous les autres élèves vont se demander comment on peut savoir se qui va se passer dans l’avenir ! Ils vont se demander d’où l’on vient ! Ils risquent de découvrir notre secret ! Tu crois vraiment que j’ai envie que toute l’école nous pose des questions sur le futur ?
- J’suis sur que c’est pas un drame, ils on sûrement pas comprit. T’inquiète pas, lui dit Suzanne, qui s’était quelque peu calmée. Et puis, tant qu’on leur dit rien, ils ne sauront rien.
- Je pense au contraire qu’ils ont parfaitement compris, et Ombrage aussi ! On ne doit rien dévoiler et on doit être discrète ! T’en a trop dit, on risque d’avoir de gros ennuis maintenant ! s’énerva une fois de plus la rouquine.
La brune poussa un soupir en secouant la tête.
- J’ai presque rien dit, marmonna-telle presque pour elle-même. Écoute, tu veux qu’on fasse quoi, toi qui a toujours de bonnes idées pour nous sortir des ennuis ? rajouta-t-elle plus fort, de façon à se que la rouquine puisse la comprendre.
Mélusine leva les yeux au ciel, exaspérée.
- On a pas le choix, on va déjà aller voir McGonagall, puis on ira avertir Dumbledore. Il faut qu’il soit mis au courant. Ensuite… comme on ne pourra rien prévoir à l’avance, on prendra les choses comme elles viendront. Mais sérieusement, Suzanne, tu aurais pu te retenir de faire une scène devant Ombrage.
Son amie lui fit un clin d’œil et se remit à marcher en direction du bureau de leur Directrice de Maison. La rouquine lui emboita le pas.
- Tu me connais voyons, tu sais très bien que j’aurai finit par explosé devant elle à un moment ou à un autre…
- Oui, mais tout de même, ronchonna la plus sage des deux. Si au moins y avait pas eu les autres élèves…
La brune lui fit un sourire espiègle et Mélusine et Suzanne éclatèrent de rire. Elles s’éloignèrent ensuite, tournant le coin vers le bureau de McGonagall.
Si quelqu’un était passé non loin de ce couloir à  ce moment là, il aurait entendu deux jeunes filles riant aux éclats, malgré la scène qui venait d’avoir lieu dans la classe d’Ombrage, et malgré les ennuis que cela pourrait engendrer…

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