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Fanfictions d'une Potterhead
15 juillet 2016

Chapitre 2 – Albus Dumbledore

Les deux jeunes filles tombèrent lourdement au sol dans un bruit sourd. Elles se retrouvaient allongées sur un très beau tapis décoré. Lentement, elles se relevèrent en échangeant des regards stupéfaits. Puis, elles observèrent la pièce autour d’elles. Un bureau en bois foncé. Des objets étranges. Plusieurs tableaux qui semblaient bouger aux murs. Des marches, par derrière le bureau. En haut, des bibliothèques. Derrière elles, une jolie armoire à portes vitrées avec de petits flacons à l’intérieur. Et puis, assis dans un fauteuil derrière le bureau, un homme. Il avait l’air âgé, avait une longue barbe, un nez aquilin, des lunettes en demi-lunes. Il les regardait avec intérêt et surprise.
Mélusine ouvrit de grands yeux sous le choc, suivit de Suzanne. Cet homme ressemblait à s’y méprendre à l’image qu’elles se faisaient d’Albus Dumbledore. Un cri retentit, émanant d’un phénix qui était posé sur un perchoir. C’est alors que le vieil homme parla :
- Qui êtes-vous Mesdemoiselles ?
Clignant des yeux, Mélusine le regarde un moment sans bouger. Albus Dumbledore ! Je me trouve face à Albus Dumbledore ! Non, se n’est pas possible, je dois sûrement rêver ! Oui, c’est ça, je fais encore un de mes rêves qui paraissent si réels !
Suzanne aussi semblait tout aussi surprise que son amie. Mais elle mit moins de temps à se remettre et parla la première :

- Je m’appelle Suzanne Maren, dit-elle. Et voici mon amie, Mélusine Haladren, ajouta-t-elle en désignant la rouquine d’un signe de tête.
Le vieil homme les détaille du regard tour à tour, comme s’il cherchait à voir à travers elles.
- D’où venez-vous ? demanda-t-il.
Mélusine et Suzanne échangèrent un regard paniqué. La rouquine se pencha vers la brune.
- On devrait lui dire la vérité… murmura-t-elle. Si nous sommes réellement face à Albus Dumbledore…
- … On pourra réécrire l’histoire, termina Suzanne en esquissant un sourire. Mais je ne sais pas du tout comment on a pu arriver ici, ajouta-t-elle tout bas.
Elles relevèrent la tête en même temps. Albus Dumbledore les observaient sans rien dire.
- Nous venons… c’est un peu compliqué, commença Mélusine. On vient d’un monde… heu… je dirais parallèle…
- … Ou Poudlard et la totalité de ce monde…, continua Suzanne.
- … Ne sont que des livres, termina la rouquine.
Dumbledore se lissa lentement la barbe à ses mots, il semblait plonger dans une intense réflexion.
- Et… nous ne savons pas comment repartir, jugea bon d’ajouter Mélusine.
Le vieil homme leur fit signe de s’assoir sur les deux fauteuils disposés devant son bureau. Elles s’exécutèrent en silence.
- Je ne vois guère d’autre solution que de vous accueillir ici, Mesdemoiselles, dit-il enfin. Quel âge avez-vous ?
- 15 ans, répondirent-elles en cœur.
- Alors vous serez avec nos 5èmes années dès que la rentrée aura eu lieu, expliqua Dumbledore.
Mélusine et Suzanne se regardèrent un instant, puis hochèrent la tête.
- Pardon, Professeur Dumbledore, mais en quel année sommes-nous ? demanda la rouquine.
Surpris, le Directeur redressa ses lunettes en demi-lune et les dévisagea.
- Nous sommes en 1995, répondit-il. Et pour répondre à la question que vous allez surement me posez, nous sommes le 27 Aout.
Un sourire éclaira le visage des deux adolescentes.
- Cela veut dire
- Que l’on peut changer l’histoire !
Elles se regardèrent et éclatèrent de rire. Elles ressemblaient à des jumelles à finir les phrases l’une de l’autre. Mélusine, la plus impétueuse, se leva soudainement, le regard rivé vers le Directeur.
- Professeur Dumbledore, nous connaissons tous se qui va se passer pour au moins les trois ans à venir !
Suzanne se leva également, se joignant à son amie.
- Nous pouvons changer le futur !
Dumbledore se lissa une nouvelle fois la barbe tandis que le phénix émettait un cri, le bec tourné vers les deux jeunes filles.
- Racontez moi tout se que vous savez pour l’année à venir, Mesdemoiselles, ordonna-t-il. Ensuite, nous verrons comment vous intégrer à notre monde et si vous possédez des pouvoirs magiques.

Une heure s’écoula durant laquelle Mélusine et Suzanne contèrent à Dumbledore tout se qu’elles savaient. L’arrivée de Dolorès Ombrage. Sa prise de pouvoir. La façon médiocre dont elle donnait ses cours. Les retenus qu’elle donnait à Harry. Le renvoi de Dumbledore. Le départ d’Hagrid. Minerva McGonagall envoyée à St Mangouste. Le Département des Mystères. L’attaque d’Arthur Weasley. La connexion entre le Seigneur des Ténèbres et Harry Potter. Les cours d’Occlumencie ratés donner par Severus Rogue. La mise en place de l’A.D. Puis l’escapade au Ministère. La prophétie. L’arrivée des Mangemorts, puis celle de l’Ordre. La mort de Sirius Black. Le duel entre Lord Voldemort et Dumbledore.
Là, elles firent une pose.
- Mélusine, murmura Suzanne. On lui parle des Horcruxes ou pas ?
La rouquine réfléchis un moment.
- On verra plus tard, répondit-elle.
Les deux jeunes filles étaient de nouveau assises dans les fauteuils. Albus Dumbledore les avaient écoutées avec attention et réfléchissait désormais à un moyen d’empêcher tout cela.
- Pour Ombrage, on ne peut pas faire grand-chose à part attendre qu’elle reparte, fit observer Suzanne. Par contre, on peut empêcher certaines choses d’arriver, ajouta-t-elle. Comme l’envoie du Professeur McGonagall à St Mangouste. Ou encore la mort de Sirius.
Surtout la mort de Sirius, songea Mélusine.
- Très bien Mesdemoiselles, je vais mettre tout cela au clair et je vous en reparlerais, annonça Dumbledore. Il va falloir que je vous intègre à Poudlard si nous voulons changer le cours de l’histoire.
Il se leva et fit un geste de la main. Deux baguettes magiques très anciennes et qui devaient être là depuis très longtemps firent leurs apparition.
- Essayez de faire un sort, ordonna-t-il.
Mélusine avança lentement la main vers la baguette en face d’elle et la prit. Elle la pointa ensuite droit devant elle et lança :
- Stupéfix !
Un bocal contenant visiblement des bonbons aux citrons explosa sur le sol dans un grand fracas. Suzanne ouvrit des yeux ronds et s’empressa d’essayer à son tour.
- Stupéfix !
Cette fois, se fut un bocal de Patacitrouilles qui vola en éclat. Visiblement, les deux jeunes filles étaient capables de faire de la magie.
- Hum… très bien, réfléchit Dumbledore. Vous dormirez dans le château jusqu’à la rentrée. Vous serez réparties à ce moment là, juste après les 1ères années.
Il se tourna ensuite vers un des tableaux.
- Mon cher Armando, dit-il au portait du Professeur Dippet. Pourriez vous aller chercher Severus pour moi je vous prie.
En grommelant, le Professeur Dippet s’exécuta et disparut de son tableau.

Il revient quelques minutes plus tard en trainant les pieds.
- Le Professeur Rogue arrive Albus, dit-il.
Mélusine et Suzanne se regardèrent (encore !) et échangèrent des regards excitées. Elles allaient rencontrés Severus Rogue. L’espion qui trompait Voldemort. L’homme qui aimait Lily Evans au point de mourir pour protéger son fils.
On toqua à la porte et les deux jeunes filles sursautèrent. Elles ne s’attendaient pas à se qu’il monte des cachots aussi rapidement. Peut être avait-il un passage secret.
- Entrez !
La porte s’ouvrit sur Severus Rogue, vêtu de son éternel tenue noire, ainsi que de sa cape, le visage froid comme à son habitude.
Exactement comme on l’imaginait, pensèrent-t-elles.
- Qui y a-t-il Albus ? demanda Rogue en refermant la porte d’un coup de baguette.
C’est alors qu’il remarqua la présence des deux filles.
- Mon cher Severus, je vous présente Suzanne Maren et Mélusine Haladren. Elles viennent d’un monde parallèle au notre et savent faire de la magie. J’aimerais que vous vous occupiez de les conduire à la Tour de Gryffondor pour qu’elles y passent les prochaines nuits, ordonna-t-il. Je demanderais à Minerva de les conduire sur le Chemin de Traverse demain matin.
Il se tourna ensuite vers elles.
- Mesdemoiselles, Minerva McGonagall vous attendra à la sortie de la Salle Commune de Gryffondor à 9h précise pour vous conduire à la Grande Salle ou vous prendrez votre repas. Elle vous conduira ensuite sur le Chemin de Traverse.
- Bien Professeur Dumbledore, répondirent-elles en cœur.
Elles sortirent ensuite du bureau du Directeur et descendirent les marches de pierres, saluant la statue au passage. Le Professeur Rogue les suivaient et il n’avait pas franchement l’air ravi de devoir escorté deux gamines sûrement insupportables jusqu’à la Tour de ces maudits Gryffondor.
Il marcha d’un pas sec et rapide sur les dalles des couloirs du château. Les deux filles étaient presque obligées de courir pour ne pas le perdre. Elles ne prononçaient pas un mot. Elles savaient comment était le caractère de Severus Rogue et ne désiraient pas le mettre d’avantage en colère qu’il ne l’était déjà.
Après un petit moment à déambulés dans les couloirs froids du château, ils arrivèrent devant le portrait de la Grosse Dame.
- Le mot de passe est « Draconis », dit-il sur un ton à transformer en glaçon n’importe qui.
Elles le remercièrent d’un sourire, lui souhaitèrent bonne nuit et pénétrèrent dans la Salle Commune.

- Wouah ! s’exclama Suzanne. C’est aussi beau que je l’imaginais !
Elle tournait autour de la salle en la contemplant du regard, émerveillée.
- Elle est immense cette salle ! Je ne pensais pas qu’elle était aussi grande ! ajouta Mélusine.
Suzanne s’arrêta de tourbillonner devant la fenêtre, regardant au dehors.
- Viens voir, on voit une partie du parc d’ici ! Enfin le peu qu’on peut voir, il fait déjà nuit, observa-t-elle après une courte réflexion. On est resté si longtemps que ça dabs le bureau de Dumbledore ?
Mélusine s’approcha et regarda à son tour par la fenêtre, le sourire jusqu’aux oreilles.
- Faut croire ! répondit-elle. Bon sang ! J’arrive pas à croire qu’on soit vraiment à Poudlard ! C’est génial ! En plus on peut faire de la magie !
Elle se laissa tomber de tout son long sur un canapé, face à la cheminée, qui brulait d’un beau feu.
- D’où y sort ce feu ? observa Suzanne en se laissant tombée sur un fauteuil.
- Sûrement une attention de Dumbledore… enfin je crois.
La brune se leva précipitamment et empoigna le bras de son amie.
- Allez, viens, on va visiter le reste du dortoir !
En riant, les deux jeunes filles découvrirent le dortoir ou dormaient Harry, Ron, Seamus, Dean et Neville. Puis elles passèrent dans celui des filles. Il y avait un lit pour Lavande, Parvati et pour Hermione. Il y avait également deux autres lits vides, qui semblaient attendre un propriétaire.
- Regarde ces deux lits, on dirait qu’ils sont pour nous, remarqua Mélusine.
- Y a un truc que j’ai toujours voulu faire, s’exclama Suzanne en voyant les lits.
- Quoi ?
- Sa !
Elle s’élança alors sur un des deux lits et se mit à sauter dessus comme une gamine en riant. Elle fut ensuite rejointe par Mélusine. Après un moment, elles se laissèrent tomber sur les draps aux couleurs de Gryffondor, à bout de souffle.
- Sa va être génial de vivre ici ! lança la rouquine.
- En plus, on va rencontrer tous les personnages ! ajouta la brune, surexcitée.
Elles éclatèrent à nouveau de rire.
- Bon, la vieille chouette vient nous chercher à 9h précise demain, on ferait mieux de dormir, proposa Mélusine.
- Roohh, t’a pas honte d’appeler McGonagall comme ça dis donc ! s’offusqua Suzanne.
- Hum... c’est vrai, je m’excuse, dit-elle. Même si elle ne m’entend pas !
La brune se saisit d’un oreiller et le lança à la figure de son amie en riant.
- Allez, dors, Mélusine !
La jeune fille lui renvoya son oreiller et se glissa sous les draps, imitée par son amie sur le lit situé à coté. Suzanne replaça correctement le coussin et s’allongea, imitée par la rouquine.
- Bonne nuit Mélusine.
- Bonne nuit Suzanne.

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